- synecdoque
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• 1730; sinodoche 1521; lat. synecdoche; gr. sunekdokhê « compréhension simultanée »♦ Didact. Figure de rhétorique qui consiste à prendre le plus pour le moins, la matière pour l'objet, l'espèce pour le genre, la partie pour le tout, le singulier pour le pluriel ou inversement (ex. les mortels pour les hommes; un fer pour une épée; une voile pour un navire). ⇒ métonymie.synecdoquen. f. RHET Figure consistant à prendre la partie pour le tout (ex. un toit pour une maison), la matière pour l'objet (ex. une fourrure pour un manteau de fourrure), le contenant pour le contenu (ex. boire un verre), etc., et inversement.⇒SYNECDOQUE, subst. fém.Figure de rhétorique procédant par extension ou restriction de sens d'un terme: l'espèce pour le genre, la matière pour l'objet, le particulier pour le général et inversement. Et un petit vin blanc de la Loire, je vous prie de croire, qui nous délestait d'un semestre de racines grecques, de synecdoches et de spondées (ARNOUX, Algorithme, 1948, p. 64). Souvent difficile à distinguer de la métonymie, la synecdoque se définit généralement comme le procédé qui donne à un mot, un sens plus étendu que celui qu'il a d'ordinaire; c'est ainsi que l'on parle de « partie pour le tout », dans les expressions comme:quarantes voiles (pour quarante bateaux) (Lang. 1973).Prononc. et Orth.:[
]. Ac. 1762: synecdoque; dep. 1798: synecdoche ou synecdoque (id. ds LITTRÉ); Lar. Lang. fr., ROB. 1985: synecdoque. Étymol. et Hist. XVe s. synodoche (De vita christi, B.N. 181, f° 148b ds GDF. Compl.); 1541 synecdoche (CALVIN, Comm. sur l'ep. a Thimothee, p. 486, ibid.); 1671 synecdoque (POMEY). Empr. au lat. synecdoche « même sens », gr.
« synecdoque, figure de rhétorique ».
synecdoque [sinɛkdɔk] n. f.ÉTYM. 1730; sinodoche (1521), synecdoche (1690); lat. synecdoche, grec sunekdokhê « compréhension simultanée de plusieurs choses », de sunekdekhesthai, de sun-, et ekdekhesthai « recueillir, saisir en esprit », de ek « de », et dekhesthai « recevoir ».❖♦ Didact. Figure de rhétorique qui consiste à prendre le plus pour le moins, la matière pour l'objet, l'espèce pour le genre, la partie pour le tout, le singulier pour le pluriel… ou inversement (ex. : les mortels pour les hommes; un fer pour une épée; l'ennemi pour les ennemis, une voile pour un navire, etc.). ⇒ aussi Métonymie (cit. 2).
Encyclopédie Universelle. 2012.